L’ÉTAL
Cette pièce est née suite à une rupture amoureuse et amicale. Le besoin a été d’extérioriser en urgence la chute de cette relation. Comment du jour au lendemain un mot, un geste, peut tout faire basculer ? Ce qui nous paraît surréaliste peut devenir bien réel, à cause d’un bouleversement.
Une table au centre, une table comme champ de bataille où les rouages de la relation entre deux personnes se dévoilent. Avec LÉTAL, Coraline développe une danse qui réemploie le vocabulaire gestuel de la confrontation. Dans l’intimité du duo, les rôles se renégocient et se déconstruisent tout au long de la vidéo. Au fur et à mesure que les interprètes entrent dans une incapacité à communiquer, la table se décompose, se déstructure, offrant ainsi une nouvelle palette d’interactions.
L’espace de jeu, cette table, qui guide le mouvement des interprètes, est déplacés dans la nature. L’acte de placer ce moment et cet objet en dehors de leur contexte, l’intime, est aussi une manière de le désacraliser. C’est un moyen pour nous de faire redécouvrir une scène universellement vécue. Présent dans l’imaginaire collectif, cette scène clichée est vue sous un prisme différent grâce à l’assemblage surréaliste de l’espace naturel et de l’objet du quotidien.







Artiste/Chorégraphie: Coraline Delorme.
Interprète : Maël Codal et Coraline Delorme.
Vidéo : Julien Pajot-Vignard.
Nom de l’œuvre : L’étal
Date : 2022.
Médium : vidéo.
Durée : 5.50 minutes.